miércoles, 18 de mayo de 2011

CVLT Nation


Is there sound in dreams, is there movement in dreams, is there wonderment in dreams? I don’t have the answers to these questions, but the band Oikos answers them in their music. This Spanish duo of David San Martín and Rafael Femiano recorded Ecotono, released by Utech Records this year, and the album is majestic & stellar. Each song is a journey in sound; they are constantly moving & unfolding into different spheres of reality. Oikos’ music evokes enchantment & a sense of upliftment. This band uses shimmering tones & magical drones to speak to your imagination instead of words, & honestly when listening to them I never even realize that there are no words. They create the building blocks of daydreams & travel beyond just this psychic existence. Oikos is very powerful in their own right – at first you might think that this music is light, but that is deceiving, because when you really let this band into your world you will realize how heavy they are. Do your inner being a favor, & allow Oikos into your life! After the jump, check out their artwork up close, plus details about the Utech Records Music Fest coming up.

http://www.cvltnation.com/ecotono-oikos-review/

lunes, 16 de mayo de 2011

The Music Fix Review

Oikos - Ecotono (Utech)

Oikos is the Spanish duo of David San Martín and Rafael Femiano, and Ecotono sees them exploring spectral planes of dense guitar noise and computer-generated ambience to create an album that, while begging to be played loud, finds you drifting into a state of hypnotic meditation. The title track makes use of vast waves of distorted electronics that fluctuate and flow, while bass-laden guitar drones provide another layer to the atmospherics. Elsewhere ‘Deriva’ takes a slightly more melodic turn, its pulsating guitars and descending synths sounding as if they were performed while submerged underwater, giving it a tremendous ethereal quality. The subsequent track ‘Red Forest’ takes an altogether more menacing tone, combining retro string sounds and eerie horror soundtrack effects to create quite a claustrophobic piece of music, while closing track ‘Jatavena’ finishes proceedings with loose guitar, whistling electronics and industrial ambience. Ecotono may not be too everyone’s tastes, but the mood and all-consuming sound created by the duo are a wonder to behold. 8/10

Posted on 16 May 2011 by Freddy Palmer

 
http://www.themusicfix.co.uk/content.php?contentid=14146&single=true

miércoles, 11 de mayo de 2011

Review @ Onda Rock (Italia)

OIKOS

Ecotono
(Utech) 2011
ambient-drone, cosmica
Terzo disco per il duo madrileno Oikos (composto da David San Martín e Rafael Femiano), ma primo per la Utech Records, “Ecotono” si inscrive nel solco dello sperimentalismo ambient-drone, a cavallo tra Locrian, Keith Fullerton Whitman e Tim Hecker. Con un titolo che richiama sia la giustapposizione di diversi habitat naturali, sia una zona ecologica nella quale si incontrano due o più ecosistemi, “Ecotono” serpeggia lento e avvolgente dentro il vuoto pneumatico di uno spazio senza fine, come un’ameba radioattiva che, nei primi due pannelli, definisce progressivamente le sue coordinate di spazio e di tempo, lavorando su stratificazioni di accordi, riverberi, echi e timbri. Rarefazione digitale e frammentazione melodica costituiscono la diade intorno alla quale l’opera veleggia per mantenere desta la ricerca di un senso, ci si trovasse anche dalle parti di un neo-classicismo retro-futurista, come succede, per esempio, in “Red Forest”, capace anche di creare un link con la new-age più algida. Tra cosmica (“Boreas”), dolcissima malinconia siderale (“Deriva”), space-techno (“Threshold”) e calde fluttuazioni ambientali che si disperdono in un'inquietante radura post-industriale (“Jatavena”, il brano più interessante), “Ecotono” offre, insomma, un ascolto a tratti molto evocativo, anche se non “decisivo”.

(08/05/2011)

http://www.ondarock.it/recensioni_pillole.php?&page&limite=0&order=id&orientation=DESC

martes, 3 de mayo de 2011

"Ecotono" en Indie Rock Mag


Oikos - Ecotono


Troisième long format du duo madrilène, Ecotono suit les méandres d’un drone très évocateur, délicat et sale à la fois, aux mélodies travaillées. Et l’évidence pointe le bout de son nez dès les premières écoutes : avecOikos, il faudra désormais compter.



Des guitares élégantes et liquides, des mélodies solaires et aériennes, voilà pour résumer ce que réserve l’écoute dEcotono, troisième album de l’énigmatique duo espagnol Oikos. Bien sûr, ces quelques mots sont évidemment réducteurs et cachent même probablement l’essentiel car à les lire, comme ça, on pourrait avoir l’impression qu’il s’agit d’un disque pop qui siérait parfaitement à l’atmosphère ensoleillée et fleurie dont ce beau printemps nous fait l’offrande. Et pourtant, non, il ne s’agit pas de pop, c’est même complètement l’inverse : Oikos œuvre plutôt dans l’instrumental pur et dur à base de guitares et de claviers et arpente les chemins singuliers d’un drone délicat qui sait aussi se faire complètement expérimental.
De ce duo, on ne sait pas grand chose, tout au plus quEcotono est paru chez Utech Records, ce qui permet tout de même de cerner plus ou moins le genre musical où fraient ces Espagnols et c’est vrai qu’un titre tout en guitares et claviers spacieux, empilés, développant un drone massif qui occupe toutes les fréquences comme Pulsar en ouverture – suivi de son frère jumeau Ecotono (les deux pistes pourraient très bien n’en faire qu’une et on ne se rend pas vraiment compte quand on passe de l’une à l’autre tant la transition est imperceptible) – rappelle les armes utilisées par d’autres formations signées par l’intransigeant label américain (Ural UmboSum Of RLasse MarhaugLocrian, etc.) si ce n’est quand même que la musique d’Oikos ne partage pas complètement cette atmosphère commune aux sorties estampillées du vénérable bec décharné qu’arbore le logo du label, à savoir une noirceur typique, nichée au creux de la musique des groupes de son catalogue. D’ailleurs, à bien y regarder, outre les drones qui constituent l’ossature principale des deux morceaux, il est bien difficile d’occulter les élégants arpèges qui flottent au-dessus des ondes charriées par les guitares et les claviers. Et même quand le soubassement devient saturé, que les nappes crachotent faisant souffrir les enceintes, que les cordes se montent les unes sur les autres et que les arpèges dégueulent, ne faisant plus qu’un avec la masse sonore et indéfinie ainsi créée, la mélodie solaire subsiste, belle et joliment introspective. L’instrumentation arbore plus d’une fois un visage agressif, intrusif, comme si elle voulait envahir de force l’oreille et frotter le cerveau au papier émeri : le groupe joue fort, tout prêt du micro et la saturation est permanente, presque malaisée et insupportable mais rien n’y fait, les mélodies célestes que font naître ces instrumentaux éthérés provoque une véritable addiction qui fait oublier tout le reste.
De ce duo on ne sait pas grand chose mais l’on sait tout de même, à l’écoute de ses disques précédents (que l’on peut écouter ici et là, disséminés sur la toile mais dont les chemins d’accès sont heureusement regroupés sur le blog du groupe), que le côté très immersif qui caractérise la musique d’Oikos a toujours été présent même quand l’atmosphère se faisait plus inquiète et tendue (à ce titre, écoutez les extraits de Noviembre 2004pièces exécutées en compagnie de l’« anarconoise feminista » C-utter et ayant pour thème la bataille de Falloujah en Irak après laquelle l’armée américaine fut accusée, entre autres par le Washington Post, d’utiliser des bombes au phosphore blanc, interdites par les conventions internationales). Et c’est vrai que l’on se dit à plusieurs reprises qu’une telle maîtrise ne peut être fortuite, qu’avant d’arriver à ce mélange subtil et stable de bruit et de beauté, le duo a dû user nombre de cordes et cramer quelques processeurs et claviers, explorer d’autres atmosphères, d’autres visages avant de revêtir celui de l’introspection sur EcotonoD’ailleurs, quelques titres portent les stigmates des opus précédents, à commencer par Threshold aux ondes en ressac, qui se déposent puis se retirent, comme une douleur tour à tour lancinante et aiguë une seconde sur deux, purement électronique, poursuivant une multitude de fréquences et parcouru de bruits sales et indéterminés. Et pourtant, loin d’être rebutant, le résultat reste tout de même accueillant alors qu’il s’agit sans doute là du morceau le plus expérimental de l’album, quelque chose comme une proto-IDM ultra-cérébrale au groove singulier. Et que dire des guitares saturées d’Ecotono qui montrent leurs crocs et se font abrasives, érigeant un mur de bruit blanc imposant percuté de multiples touches électroniques qui pourtant jamais ne l’entament ? Sans oublier le magnifique Red Forest où cette fois-ci, ce sont les claviers qui prennent le pouvoir, en avant, conduisant et supportant la mélodie, les notes de guitares tout en bas, graves et majestueuses. On le voit et surtout, on l’entend, l’atmosphère est la même dans tous les morceaux mais les moyens utilisés pour la retranscrire et la poser sont complètement différents. Ainsi, l’aspect monolithique dEcotono montre paradoxalement une grande variété, que ce soit dans les instrumentations ou les arrangements, preuve que le duo n’est pas né de la dernière pluie et qu’il a probablement expérimenté de multiples formules avant d’arriver à celle, parfaitement équilibrée, que donne à entendre cet opus.
De ce duo, on ne sait pas grand chose si ce n’est qu’il aime les concepts et c’est d’ailleurs là que se trouve probablement l’explication du côté éminemment évocateur, presque littéraire, en tout cas très immersif de la musique d’Oikos. Quand on écoute ce disque, on ne peut qu’avoir des pensées parallèles aux siennes. Le concept sur lequel repose Ecotono est celui de la zone de transition écologique entre deux écosystèmes distincts, l’écotone, celle où les espèces se chevauchent, où les caractéristiques des deux bords se mélangent mais où l’on trouve également des organismes qui lui sont propres, les formes de vies y sont donc plus nombreuses. Je n’aime pas les concepts dans les disques, mais je dois bien avouer que celui-ci est assez bien trouvé avec d’un côté, le monde du bruit et de l’autre celui de l’introspection tranquille et apaisée. Ecotono se trouve pile là, entre les deux. Bruit et apaisement s’interpénètrent, ni complètement l’un, ni complètement l’autre, mais bien entre les deux et offrent une musique saisissante et marquée, hypnotique et envoûtante. On pense de loin à Fennesz, à Tim Hecker aussi, voire au Desert Fires de Noveller pour le goût des guitares élégantes et trafiquées et des instrumentaux magnifiques. On parcourt les titres avec un grand plaisir, impatient d’entendre la petite histoire que nous racontera le suivant et dès que les notes finales du psychédélique et flou Jatavena qui clôt le disque résonnent, il ne reste bien que l’envie de se précipiter pour le remettre immédiatement au début.
C’est vrai que l’entité Oikos est énigmatique et quEcotono débarque un peu sans crier gare mais, on l’aura compris, de cette formation, on sait finalement l’essentiel : sa musique est simplement élégante et plus d’une fois magnifique. Une personnalité forte et un superbe disque qui nous font attendre les prochains avec impatience. Utech ne s’y est pas trompé en offrant à David San Martín et Rafael Femiano la possibilité de sortir Ecotono sous une belle pochette et l’assurance d’une meilleure exposition. Gageons que cet opus singulier touche le plus grand nombre.
Éblouissant.
Thank you Jerome.